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Les 7 heures de Ledenon - 6 et 7 octobre 2012 - COMPTE RENDU
PHOTOS - LEDENON - 2012 CHRONOS - LEDENON - 2012
 
LEDENON, NON et NON !

Votre humble serviteur vous présente ses plus plates excuses pour le délai de réalisation de ces quelques bafouilles. Quelques traquenards initiés du côté du boulevard de Grenelle nous ont retardés dans la rédaction. Olivier P. s'est même plaint d'être obligé de travailler plutôt que de se délecter de la lecture, certes approximative, de ces lignes aux phrases interminables. Pardon à tous ceux qui ont dû se consacrer à 100% à leur travail quotidien. Vous pouvez maintenant "buller" allègrement abusant ainsi en toute quiétude de la confiance de vos patrons, actionnaires, voire de vous même. Elle est belle la France qui travaille !!!

La Fun Cup rejoint donc les partisans du : Travailler moins pour lire plus... de comptes-rendus !

À Ledenon, il a fait beau, les gens étaient contents.
À Ledenon, les 54 Fun Cup rutilantes s'en sont données à cœur joie.
À Ledenon, il fallait être là.
Voilà !

Nous pourrions résumer ainsi ce beau week-end. Et nous sommes tentés de le faire tellement la grisaille de la capitale, la morosité ambiante, le hollandais, les 75% (même si nous ne sommes pas concernés nous sommes solidaires des gens dans la difficulté), la hausse du prix de la cantine, et les femmes qui se rhabillent l'hiver arrivant, nous minent le moral. L'esprit, fin d'ordinaire, est grossier ; le style est lourd et pataud, comme à l'accoutumé ...

Bref c'est le Fun Cup Blues de la fin de saison approchante.

Mais nous ne résistons pas à la tentation, même si ce raccourci ne manque pas de charme, de vous faire partager les détails croustillants de ce sympathique week-end entre amis... et nouveaux amis !

Car c'est aussi ça la Fun Cup, des découvertes de petits nouveaux chaque course, des rencontres de gens sympathiques, des inconnus qui du jour au lendemain deviennent des amis. Ceci exclut bien sur les commissaires aux comptes, experts comptables et autres vendeurs de maisons soit disant confortables.

En outre, il faut bien partager la souffrance de certains qui ne peuvent être parmi nous, voire la souffffffrance d'autres qui ne peuvent être parmi nous.

Parfois c'est un choix, sorte de macération (ne fais pas l'économie d'une recherche dans le dictionnaire Jean Pierre M.), masochisme primaire proche des milieux les plus extrêmes. Certains grands avocats, notamment un ami dont le nom est un homonyme d'un auteur écrivant sur la garde rapprochée de Louis XIII, décriée sous Louis XIV et enfin dissoute une première fois en 1776 puis en 1789 par Louis XVI Hollande déjà pour des raisons économiques, préfèrent passer leur week-end à repasser leur robe noire si peu seyante plutôt que de venir prendre ce plaisir sans cesse renouvelé au volant de nos "bêtes à bon Dieu".

Parfois c'est un choix mais... forcé ! si ce mur des Ardennes belges n'avait pas traversé la piste, d'aucuns, jeunes comiques troupiers aménageurs d'espaces professionnels dédiés à la bureautique cubique, auraient pu goûter aux embruns de ce tracé haut perché sur cette colline tel une citadelle imprenable... Comme certaines de ses courbes !

Mais la course dans tout ça nous direz vous ?
L'intérêt de la Fun Cup ne réside pas dans la course, même si c'est un accessoire indispensable...

Nous nous retrouvons donc dès le vendredi soir avec une météo radieuse et des pilotes non moins radieux. À voir ces virtuoses du volant s'enlacer, on pourrait croire qu'ils ne se sont pas vus depuis des décennies. Que nenni ! C'est la joie de se retrouver, de partager, d'échanger des phéromones qui se manifeste. Le manque cruel de femmes peut même parfois conduire à des actes contre nature... Merci de veiller à la plus grande discrétion sur ce point, c'est assez mal vu chez les basques mais aussi chez les corses...

Une bonne petite soirée tranquille sauf chez RKM où les excès de raisins fermentés sont désormais légendes, et les limites dépassées en tous points.

Le samedi matin, à une heure proche de l'indécence, les voitures s'élancent pour la traditionnelle séance d'essais libres. Libre signifie que l'on peut faire toutes les "conneries" possibles au volant. Nous avons cherché d'autres termes, mais celui-ci est le plus édulcoré. Donc déjà quelques figures libres de toute beauté sont réalisées. À faire pâlir de jalousie Lionel G.

Les essais libres ont permis à quelques virtuoses, dont M. Dayraut, d'exprimer leur talent. Les prétendants aux différents podiums se répartissent, mais la proportion reste plus importante pour le podium Lucky.

Certains, plutôt par pudeur, ne souhaitant pas prendre la place de quelqu'un d'autre. C'est tout à l'honneur de Vincent des P'tits Pinceaux. Il devrait davantage servir de modèle.

Un peu comme notre coach officiel, l'Alain Ferté que tous nous envient de l'Ukraine au Chili, qui est censé servir de modèle (pour le pilotage uniquement !!!). Et bien rares sont ceux qui roulent comme lui. Messieurs les pilotes vous ne faites pas d'effort pour suivre les modèles ! Briefing général forcément bordélique du fait de la présence des barcelonais. À notre avis Pascal A. doit toucher des subsides de la Commission européenne à chaque fois "qu'il en sort une".

Glissons...

Lancement de la série qualificative, qui ne sert à rien, reprécisons-le. La grille est tirée au sort.
Aux vues de cette séance , nous avons l'impression que certains y ont joué leur carrière. En même temps ce serait une première qu'une carrière se fasse sur la Fun Cup... En attendant, la piste de Ledenon a rapidement remis les prétentions en phase avec les niveaux de chacun. Figures libres ou imposées, nous avons vu de belles choses. La 83 de VRi1 a été la plus rapide, devant la 135 des Eagle Driver, et la 10 de Baticonfort, grâce à un joli temps réalisé par Pascal A... entre le stand et la tireuse à bière.

Devant ça roule vite ! Derrière le circuit est plus long donc les tours se font 15 secondes plus lentement. C'est normal, en prenant tous les extérieurs de virage, ils parcourent plus de chemin !

Puis le sort, que nous avons tirés, a choisi de favoriser la 133 de A3 Compétition. Léo Alloin a fait la main innocente, preuve qu'un Alloin innocent est une oxymore (Jean Pierre M. dico...). A ses côtés la 4 de Acome avec Jean Pierre B., puis la 137 de Eurodatacar avec un Président qui ne s'économise pas lui, et la 11 de Ball Events. Les banquiers de la 165 Cocc's In Hell, préférant partir en dernier rapport à la haine féroce actuelle contre cette corporation, qui entre nous est largement méritée (pas contre nos amis mais contre la corporation).

Un apéritif léger, un dîner frugal et au lit, demain il y a école !
Ils sont comme ça chez RKM. Certains ont essayé de tenir le rythme et ils sont morts.

Levé à l'aube, exercices de remise en condition physique (vous noterez que dans la vie c'est toujours ceux qui en ont le moins besoin qui en font le plus comme disait le Confucius corse Olivier P.), et en voiture pour sept heures de courses, avec deux départs eu égards aux oreilles dominicales des riverains.

Tous les pilotes sont saucissonnés dans leurs autos, prêts à en découdre, même s'ils sont nuls en couture.

Le safety car fait son tour, suivi par la meute, sort de la piste, rejoint la pit lane, et c'est à cet instant que certains ont oublié, distraits qu'ils sont, ce qu'était une course d'endurance : elle dure plus de 27 secondes !!! Les risques pris par quelques voitures ont été payants (les factures arrivent...).

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Avec sa grande sagesse naturelle (sa belge nous disait que ce n'était valable qu'au volant), Alain et la 911 de SPI viraient en tête dès le premier tour. La 60 de PTCMBA partie de la même ligne a choisi de laisser passer les autres : c'est sport !

A ce stade, le train n'ayant de cesse de tanguer (c'est là que l'on saisit toute la subtilité du terme pendulaire, je voyais pas le rapport...) votre serviteur a des remontées gastriques, et il doit d'urgence cesser la rédaction de ce pavé tolstoïen avant de vomir lamentablement sur la jeune femme au physique certes ingrat qui nous fait face. Olivier P. attendra encore un peu. Beurp !...

       

Les incidents du début de course ayant calmé les ardeurs les plus folles, sauf bien sûr celles provoquées par ces envoûtantes italiennes, la course prend un rythme plus normal, mais soutenu.

Dans les leaders on trouve, juste derrière la 911 d'Alain et Philippe, la 83, la 24 de Dupon, la 201-666 de Orhès Lucifer, la 193 de Tetris SKR, la 164 de Delorme Competition, la 206 de Défi Perfo 1, la 66 du team RCZ qui avait quitté le Nurburg le temps d'une course, la 13 EPRIM SKR et la 9 de nos cousins italiens.

La 216 de PVI victime d'une flaque d'huile ne peut éviter le strike. Le châssis touché met fin à la course pour nos amis de façon prématuré. Les relais alternent, les pilotes aussi. La fatigue se fait rapidement sentir. Quand on parle de Ledenon, on parle d'un circuit d'Homme !

La tension, l'attention, l'attente si on y prend pas garde fatiguent rapidement les pilotes les plus aguerris.

En même temps, si certains étaient plus affutés, ils auraient moins de problèmes. On vous le dit régulièrement mais en vain.

Les examens les plus durs, de la brillante carrière de nos chefs d'entreprise de pilotes, sont les examens sanguins.

Hormis quelques puristes au corps d'apollon, tel François B. du Mans, qui parviennent au prix de mille négociations à convaincre de les rejoindre lors des footing matinaux, nous sommes plutôt sur des adeptes de Renoir (pas Jean, Auguste !), mais version masculine. A notre connaissance, seul le grand Ououane à rejoint cette secte.

Franck E. hésiterait...

Revenons à nos brebis. Après quelques changements, les temps au tour se rallongent.
Toutes les équipes misent sur les plus rapides au départ. Ce qui n'est pas forcément le meilleur choix... Les cartes se redistribuent un peu.

La 219 de TFE, malgré une soirée difficile la veille (pas pour la voiture....), pointe à la 7ème place, et la 149 du DN'S Racing à la 8ème.
La 119 de Schweppes, en tête après le premier relais (Jean Philippe Dayraut au volant), recule quelque peu dans les classements... pourtant on ne les a pas vu beaucoup boire de Schweppes ou d'Orangina !

Après nous n'avons rien vu, foie gras oblige, si ce n'est le drapeau à damier s'abattre sur la 911, la 83 (nous ne voyons même pas comment c'est possible pour eux de rouler...), la 193 (non vous ne rêvez pas), la 206.......... et la 10 de Baticonfort ! Il est normal en ces temps de crise de favoriser un rien ses partenaires. Vous aussi entrez dans les 5 premiers : devenez partenaire de la Fun Cup !
La 66 termine à la 12ème place, et l'équipe tenait à ce que nous mentionnions qu'ils avaient été obligés de faire rouler Cyrus A. et le cousin de Sergio Perez !

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Nous repartons dans l'ordre d'arrivée, en conservant les tours pour les 4 heures restantes.

Là encore, certains, pensant que les accidents n'arrivent qu'aux autres, ont fait une belle course de 27 secondes.

Devant le rythme élevé, seule la 83 parvient à être dans le même tour. La 10 est victime d'un incident et doit renoncer à la victoire. C'est à couteaux tirés entre la 206, la 193 et la 149. La 66 revient, la 141 de Leads Machine est dans le coup, les italiens aussi. La pression monte et pas uniquement dans les verres.

Une heure avant l'arrivée, la 911 mène toujours un train d'enfer, juste devant la 83 à 43,938 secondes. A deux tours, nous avons toujours la 193, la 206 et la 149 le tout dans un mouchoir de poche. Comme disait Franco L. : c'est tendu comme un string !
Si la ficelle lâche on perd un œil. Franck E. grille cigarette sur cigarette.

La 45 des italiens ne fait pas que de la figuration et pointe à la 6ème place juste devant la 66. La 141 tient le cap, contrairement à la 9 victime d'un cardan qui l'a fait reculer dans les profondeurs du classement.

La 196 de Orhès EMC fait son apparition à la 9ème place. Dixième, la 184 de Mc Do alors que Jérôme D. roule avec eux ! Pendant que la bataille fait rage, la fréquentation de la tireuse à bière augmente considérablement, les pilotes ayant terminé, et n'ayant aucune solidarité avec le reste de l'équipage, sont en train de s'abreuver consciencieusement.

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Gérard A. sur la 184, connait une petite difficulté qui mettra fin aux espoirs du top ten. Un peu dur pour Jérôme de finir derrière Pascal... revanche à Nogaro. La 191 de Spebi, pourtant victime d'un sabotage la veille de la part de Jean Pierre R., a eu la classe de laisser passer la 140 dans le dernier tour... Vincent sait bien acheter sa tranquillité !

Le top five restera inchangé jusqu'à la libération pour la plus grande joie de la 193 qui a connu une année 2012 difficile et pour la plus grande crainte du menuisier qui a construit le podium.

Pour la 911 et la 83 nous avons à faire à des athlètes (même si Eric L. a plutôt le physique du lanceur de marteau en ce moment, cela reste un sportif de haut niveau).

Le podium penchera, tant pis.

Fourbus, résignés mais heureux, les pilotes s'en retournent vers leurs pénates le cœur léger, et des souvenirs plein la tête. C'est avec une impatience proche de celle de la première relation (téléphonique), que tous attendent le Gers pour un final en apothéose sur ce délicieux tracé de Nogaro.

Planquez vos canards, ils arrivent !


PS : Si vous lisez ceci, sachez que vous venez de perdre 17 minutes et 43 secondes (ne regarde pas ta montre Pascal tu vas te déprimer pour rien). Tout ça pour ça ! Rejoignez l'association contre les compte-rendus, et mettons fin à tout ceci... Retournez travailler (nous n'osons pas penser que vous délaissez vos femmes pour lire ceci) ! Notez bien que, tel que ceci est tourné, nous ne pensons pas non plus que des femmes puissent lire cette prose décadente. Qui s'occupe des enfants sinon ?

LES PODIUMS
 

GÉNÉRAL

- 1 -
N°911 : SPI

- 2 -
N°83 : V-Ri-1

- 3 -
N°193 : TETRIS

CORPORATE

- 1 -
N°141 : LEADS MACHINE

- 2 -
N°162 : PROTONIC

- 3 -
N°191 : SPEBI 2

MÉDIAIRE

- 26 e -
N°95 : SPI 2

- 27 e -
N°9 : ITALIA 1

- 28 e -
N°133 : A3 COMPETITION

LUCKY

- 40 e -
N°115 : ANDROS

- 48 e -
N°177 : TEAM PERIGORD

- 50 e -
N°135 : EAGLE DRIVER

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