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Les 8 heures du Mans - 21 et 22 mai 2016 - COMPTE RENDU

Quel plaisir !

Plaisir de se retrouver dans ce temple de l'automobile. Les vibrations des hourras de la foule, les vrombissements des machines de légendes, sont perceptibles dans chacun des recoins. Nul ne peut rester insensible à cette magie (remarquez, maintenant que vous le dites j'en vois bien un...).

Pour cette troisième course de la saison, 26 Mitjet et 51 Fun Cup ont rendez-vous au Mans pour en découdre, même s'ils n'ont rien cousu. Les premiers pilotes, vaillants arrivent dès le vendredi avec fière allure.

Jusqu'ici il fait beau.

Tout le monde décide d'aller se coucher de bonne heure car le lendemain, il y a école. Et Pascal A. n'a pas dit de bêtise.

Nous sommes donc le samedi matin sur le circuit bien avant que le coq ne chante. Au milieu des murmures d'exploits de tous ces grands noms de l'automobile, Pescarolo et consorts, on entend Franck E. râler de cet horaire matinal : et lui ne murmure pas ! Avant d'entamer les 4 heures de courses, quelques essais ne sont pas de trop : la 92 de BM 92 veut apparemment gagner la course ; amusant, c'est aussi le cas de la 999 de TFE, de la 48 de MT Racing 48, de la 7 de SKR 1, de la 70 de 4-Race et de la 89 de AGS Events 4 (Ils pourraient choisir des noms de voitures, ce serait plus sympa dans les comptes-rendus).

Six voitures se tiennent dans une demi seconde.
Les autres ont aussi bien roulé, mais un peu moins bien, sinon ils seraient devant.
C'est le concept.

La grille de départ se dessine.

Les voitures se mettent en place dans le calme, les essais enchaînant directement avec la course.
Jusqu'ici il fait beau.

Tour de lancement, car c'est un départ lancé.
Sinon on ne fait pas de tour de lancement.
Le leading car s'efface.
Pas facile.

La meute s'élance. On serre les fesses.
Tout passe. Pas de crash.
Quelques frottements, car certains n'ont toujours pas compris que pour aller loin (genre concept d'endurance), il faut ménager sa monture (il faut pas abimer l'auto). Sinon, comme disait André, elle va beaucoup moins bien marcher forcément. Certains en font les frais. Certains font l'effraie. Pas facile. Au bout d'une heure, ils sont toujours 11 à se batailler la victoire. Jusqu'ici il fait beau.

La 92 mène un rythme d'enfer.
La 999 s'accroche, et se décroche après avoir été accrochée.

La première place s'envole définitivement, mais ils restent dans la course. La 46 de Modena Motors, placée en embuscade, tient le rythme et remonte peu à peu dans le classement. La 28 de Yokohama Norev fait de même, même s'ils sont moins rapides sur la piste que sur l'autoroute selon les autorités compétentes. L'Aigle du Puy en Velay, dont le nom de couverture à la ville est Vincent R. (couverture obligatoire quand on est de la trempe d'Iron Man, ou de Wonder Woman (la version 1976 avec Lynda Carter et son slip bodybuildé)), était en train de perdre des plumes sur la 99, mais déjà avant de monter dans la voiture. La pression ? Pas pour lui, jamais de bière !

Jusqu'ici il fait beau.

Les boucles s'enchainent. Les tours passent, jusqu'au 110ème où le drapeau à damiers s'agite au dessus de la 92, soulagée après les difficultés des deux premières courses qui lui ont barré le chemin de la victoire.

La 46 termine juste derrière. Moralité : chi va piano va sano e va lontano ! C'est dommage que certains ne parlent pas italien ça pourrait servir.
La 999 malgré ses déboires s'adjuge la 3ème place à une courte encablure de la 28. Qui elle même n'est qu'un rien devant la 89, qui n'est trois fois rien devant la 9 de Sewan Skr, qui est elle aussi à peine à vraiment rien devant la 77 de Tetris Skr, qui à son tour n'est qu'à un petit pet de mouche de la 42 de MT Racing... 42.
Tous ceux qui ont vu la course, nous ont dit qu'elle était très belle.
Jusqu'ici il fait beau.

L'enchainement se fait prestement avec les Fun Cup : la multitude bariolée s'élance sur l'asphalte encore brulant des prouesses passées. Déjà certains annoncent la couleur : ils ont confondu essais libres et figures libres. D'autres ont toutes les roues qui touchent par terre. Notamment la 911 de #FORZAMARGO (soutien permanent à la petite Margo pour l'aider à niquer cette saloperie de crabe !) et la 219 de TFE qui tout de suite se positionnent en leader (de jour comme de nuit, mais que la 219). Les essais libres sont très beaux.

Immédiatement après, viennent les essais chronométrés qualificatifs.

Ils sont très beaux aussi.
La 911 confirme. La 219 aussi. La 288 de Orhes SNEA ACO2 (Assez d'oxygène ?...) devant la 261 de Baticonfort et la 45 du team Viking. La 294 de AC Motorsport profite de l'absence d'Arnaud Q. pour aller vite. Jusqu'ici il fait beau. La joie est partout, dans les cœurs et sur les visages. Place au tirage au sort : certains à l'esprit tourné de travers parviennent à penser qu'il pourrait y avoir collusion durant le tirage au sort...

Nous rappelons à ces derniers que celui-ci est public et contradictoire, et qu'ils peuvent venir constater son bon déroulement.
Sinon ce n'est pas grave. La chance a souri à la Defi 206 (mais cela ne lui a pas souri longtemps...) qui partira en pole position.
La 135 des Eagle Maipatouletemps Driver à la deuxième place.

Jusqu'ici il fait beau. Mais moins...

Nous passons aux choses sérieuses. Enfin. Durant un temps raisonnable... ou pas. Voire pour certains très déraisonnable.

Heureusement que le petit Cyril S., à la tenue négligée et le verbe fleuri, a permis d'écourter la soirée forçant tout le monde à regagner les paillasses, sinon ils y seraient encore... L'haleine chargée du matin en attestait largement.

En parlant du matin, le ciel est largement couvert mais il ne pleut pas.
Enfin pas... encore !
Un local nous assure qu'il ne va pas pleuvoir ce jour. Les innocents aux mains pleines (de doigts) le croient. Le départ est lancé sur le quasi sec (et heureusement) et se déroule dans l'ordre et le calme. Sauf pour la 206 qui fait de la résistance. Le plateau s'étire. La 143 de l'ACO et son équipage entièrement féminin est survolté. Stressé mais survolté. Mais ça se passe bien.

Beau départ.

Jusqu'ici il fait beau. Mais non... la pluie fait son arrivée. Quelle misère.
De l'eau froide de surcroit. En grande quantité. Et c'est à ce moment que commence le bal.

De nombreux pilotes qui se sentaient pousser des ailes, sont assez vite rattrapés par la réalité. Les sorties sont nombreuses et les interventions du safety car aussi du coup. D'ailleurs si d'aucuns étaient à la recherche d'une Audi RS6 à fort kilométrage, 263.700, mais dernier millésime (elle n'a qu'une semaine) nous avons un bon plan pour vous. Les stratégies deviennent complexes.

Le moral s'amenuise. Les références à Dijon pleuvent.
Une différence majeure ici : pas de traitement cutané. Y a pas la boue.
Certains (à vilaine peau) le regrettent.

Au début on rit de cette météo. Environ 12 secondes.
Les meilleurs tentent de creuser l'écart, alors que d'autres creusent les gravillons. Les safety-car gomment les écarts quasi immédiatement. Parmi les leaders nous retrouvons la 219, la 261, la 275 de Zosh Dirob, la 400 de DNS, la 150 d'Allure, la 294...

Jusqu'ici il fait pas beau.

Au bout d'une heure de course, on change les pneus du safety-car. Normal après 50.000 kilomètres.
Manuel V. fait débloquer une raffinerie spécialement pour le safety.
Les Spebi n'écoutent rien, mais nous font bien rire ! Les Opalines sont zen et attendent le casse-croute avec impatience.
Laurent D. aussi. Gérald R. fait sa grasse matinée. Cyril S. ne la fait pas mais il aurait mieux fait.
Clément D. ne la fait pas, mais c'est une Machine !

Et pendant ce temps Pascal R. réfléchit à la stratégie...

Jusqu'ici il fait pas beau du tout.
Les tours sous la pluie battante, laissent place aux tours sous la pluie tombante, juste avant de prendre des hallebardes sur le museau. Certains pilotes ont muté et ont désormais les pieds palmés. On les sent très à l'aise même dans ces conditions extrêmes, ce qui leur permet de faire la différence... jusqu'au prochain safety. Nous vous épargnerons l'ensemble des tours effectués. De même nous vous épargnerons les performances, vous pouvez l'imaginer, d'Olivier P pour qui même la pluie s'écarte de sa voiture. Il a roulé sur le sec LUI !
C'est un peu notre Chuck Norris à nous.
Avec les poils.

Nous soulignerons simplement ce final haut en couleur.

A une dizaine de minutes de l'arrivée, trois voitures sont encore dans le même tour.
La 219 en tête, puis la 275, puis la 261.
L'ultime safety-car s'efface devant la meute, et le drapeau vert relance la course.
La 275 donne tout ce qu'elle a pour retenir la 261, mais ce n'est pas assez.
La 261 prend le meilleur sur elle et se lance à la poursuite de la 219.

Après quelques instants les deux voitures sont au coude à coude.
Le mano à mano (les coudes ou les mains ? ) commence entre les deux prétendants au trône de bois.
La 219 résiste. Elle prouve qu'elle existe.
La 261 met une pression énorme.
La 219 est sur le point de lâcher prise mais s'y refuse.
Mais la volonté seule ne suffit pas et la 261 finit par prendre le meilleur et le reste, et file vers une victoire méritée, même si la 219 l'aurait bien méritée, et même si la 275 l'aurait bien méritée aussi.
Très belle fin de course.

Le podium ne ressemblera malheureusement pas à cette fin de course, car une grosse erreur involontaire de calage de la hauteur de l'aileron arrière rendra la 219 non conforme. Elle est déclassée. Une erreur qui vient ternir ce superbe final, et gâcher la fête pourtant bien méritée des pilotes.

Dommage.
Du coup tout le monde remonte d'une place et la 275 finit deuxième devant la 294, la 400 et la 150.

La pluie a cessé.

Nous ressemblons davantage à des canards qu'à autre chose, alors que généralement nous les mangeons gaiement.
Et tous s'accordent à dire : pourvu qu'il fasse beau à Magny-Cours !
Malgré tout, les sourires sont là. L'ensemble du plateau est satisfait de ce week-end et laisse la place prochainement à la plus belle course du monde dont les pilotes se souviendront avec émotion que quelques semaines avant eux, les Fun Racing Cars ont fait trembler les murs !

Et pour notre Margo, qui nous lit, toute la Fun Cup est avec Toi !
#FORZAMARGO !!!

 

 

 

PODIUM
MITJET 2L

1 - 92 - BM 92
2 - 46 - MODENA MOTORS
3 - 999 - TFE

 

 

 

PODIUM
FUN CUP
GÉNÉRAL

1 - 261 - DEFI-BATICONFORT
2 - 275 - GROUPE DIROB
3 - 294 - AC MOTORSPORT

PODIUM
FUN CUP
CORPORATE

1 - 288 - ORHES-SNEA-ACO2
2 - 911 - #FORZAMARGO
3 - 162 - SECOBAT

PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE

29e - 117 - TRUMANS
30e - 162 - SECOBAT
31e - 71 - ZOSH S-TEAM

PODIUM
FUN CUP
LUCKY

32e - 42 - LES OPALINES
45e - 159 - ORHES-ALKAION-STEPHYA
39e - 26 - CESA GROUPE

 

 

 

 

 

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